رحل النهار
ها انه انطفات ذبالته على افق توهج دون نار
وجلست تنتظرين عودة سندباد من السفار
والبحر يصرخ من ورائك بالعواصف والرعود
هو لن يعود
اوما علمت بانه اسرته آاهة البحار
في قلعة سوداء في جزر من الدم والمحار
هولن يعود
رحل النهار
فلترحلي هو لن يعود
الافق غابات من السحب الثقيله والرعود
الموت من اثمارهن وبعض ارمدة النهار
الموت من امطارهن وبعض ارمدة النهار
الخوف من الوانهن وبعض ارمدة النهار
رحل النهار
رحل النهار
وكان معصمك اليسار
وكان ساعدك اليسار وراء ساعته فنار
في شاطئ للموت يحلم بالسفين على انتظار
رحل النهار
هيهات ان يقف الزمان تمر حتى باللحود
خطى الزمان وبالحجار
رحل النهار ولن يعود
خصلات شعرك لم يصنها سندباد من الدمار
شربت اجاج الماء حتى شاب اشقرها وغار
Badr Chaker Assayab
Traduit par : Hayat Howayek Atieh
La journée est partie
voilà, sa lueur qui s’éteint sur un horizon qui s’enflamme sans feu
toujours tu attends le retour de Sindibad
tout autour, la mer crie de tempêtes et de tonnerres :
Il ne rentrera pas
n’as-tu pas appris que la déesse des mers l’a kidnappé
Dans une noire forteresse des îles de sang et de crustacés
il ne rentrera pas
La journée est partie
Parts, il ne rentrera pas
L’horizon, des forêts de lourds nuages et de tonnerres
dont la mort est l’un de leurs fruits, et quelques cendres de la journée,
la peur de leurs couleurs et quelques cendres de la journée.
La journée est partie
La journée est partie
Comme si derrière la montre de ton bras gauche, de ton avant-bras gauche, un vide s’installe
Sur une plage de mort et d’attente, qui rêve d’un bateau
La journée est partie.
Le temps ne s’arrête pas,
Les pas du temps passent, même par les cimetières et les pierres
Le jour est parti et ne reviendra pas.
L’horizon, des forêts de lourds nuages et de tonnerre,
dont la mort est l’un de leurs fruits, et quelques cendres de la journée
la peur de leurs couleurs, et quelques cendres de la journée
La journée est partie
La journée est partie
Les mèches de tes cheveux, Sindibad ne les a pas protégées de l’usure du dépérissement
elles ont bu de l’eau jusqu’à ce que leur blondeur s’est blanchie et s’est abimé
Les lettres d’amour, si nombreuses, se sont mouillées et ont perdu l’éclat des promesses.
Les pensées vagabondes vertigineuses, toujours tu attends.
Sera-t-il de retour ? …Non, le bateau s’est plongé dans l’océan, jusqu’au fond
Sera –t-il de retour ?… Non, les tempêtes criantes l’ont saisit en otage
OH Sindibad ne va –tu pas rentrer?
La jeunesse est partantes, les lilas s’éteindront sur les Joux
Quand vas- tu rentrer?
Oh. Tends vos mains entre le cœur et son nouveau monde
avec quoi il peut détruire le monde de sang, des ongles et de l’attisement,
Construire, même pour un moment, son univers.
Oh, quand?
Sauras- tu ce qu’il sait chaque fois que la journée s’éteint ?
Le silence des doigts, de la foudre de l’inconnu, dans l’injustice de l’existence ?
Laisse-moi prendre tes poignets comme l’eau d’une neige en pluie.
Là où je tourne mon visage, c’est l’eau d’une neige en pluie.
Qui coule dans les paumes, se verse au fond de mon cœur
longtemps j’y ai rêvé comme de deux fleurs au bord d’une rivière
Qui s’ouvrent sur l’égarement de ma solitude.
La journée est partie
La mer est vaste, vide, seule, pas un chanson que le grognement.
pas une vue qu’une voile chancelante sans que la tempête le laisse voler.
Sur la surface de l’eau, seul ton cœur flotte d’attente
La journée est partie.
Vas-t-en
la journée est partie.